Catégorie : Jazz

Piano Piano

Trio Tord Gustavson, le final. Leica M9, Summicron 50 mm. © Francois el Bacha. Tous droits réservés.
Trio Tord Gustavson, le final. Leica M9, Summicron 50 mm. © Francois el Bacha. Tous droits réservés.

La nouvelle saison des concerts commence avec Liban Jazz, qui a invité pour l’occasion le scandinave Trio Tord Gustavsen, récipiendaire du Grammy Award Norvégien toutes catégories confondues en 2010, au Music Hall ce dimanche. Peut-être est-ce là le résultat de la concurrence annoncée du nouveau festival Beirut Jazz Festival ou le fait que la saison des concerts d’été aujourd’hui achevée mais riche en son rock, pop et autres avec entre autre, Moby ou Scorpions à Byblos, voir même la richesse des artistes amenés aux festivals de Beiteddine avec notamment Ibrahim Maalfouf, neveu de l’écrivain célèbre ou du Louis Hayes et le Cannonball Legacy Band au festival de Baalbeck mais de nombreuses places restaient encore disponibles avant l’entrée en matière des artistes sur scène et comme en témoignent les quelques places laissées libres aux premières rangées même de l’évènement. Certaines conversations, dont celles des dadames du 2ème rang, indiquent même que certains spectateurs étaient venus sans même savoir de qui il s’agit,  » chou qu’est ce qu’on regarde ce soir », dira la première, « il est mignon », poursuivra la deuxième avant que la 3ème ne conclu sur un « ah les hommes, ils sont dangereux », allant même jusqu’à préciser qu’elle n’avait pas eu l’occasion de laver ses cheveux en dépit d’une tenue de soirée, mode drague certainement à la sortie des coulisses… Cela tombe bien, elles étaient 3, tout comme les artistes sur scène!

Hindi Zahra en toute intimité

Ne connaissant pas trop Hindi Zahra et désirant toutefois assister à son spectacle, j’ai acheté des places un peu derrière en dépit de mes habitudes à me procurer des places les plus en devant de la scène que possible. J’ai été déçu en fait, d’avoir eu tord, de n’avoir pas acheté des places comme d’habitude, le spectacle étant bon et même excellent, le seul bémol étant que – comme d’habitude – il a débuté en retard, 8h30 au lieu des 8 heures indiqués sur le billet. Vous aurez donc compris que nous avons donc été agréablement surpris, en clôturant parfaitement les festivités de Pâques par ce spectacle aux différentes saveurs orientales et occidentales, avec une pincée de Jazz, Blues, le 24 avril dernier.

Le joueur d’Oud

22 nov. 2010: Samir Joubran jouant du Oud, Music Hall, Beyrouth, Liban
22 nov. 2010: Samir Joubran jouant du Oud, Music Hall, Beyrouth, Liban

Oud, instrument à corde, conjugue tes sons entre ses mains expertes. Mélancolies et douceur orientale, tantôt au tempo lent, tantôt rapide, rappelle-nous nos bonheur.

A l’origine festive, tu chantes désormais nos malheurs, accompagnant nos vies, exaltant la grandeur d’autan. De Bagdad à Cordoue, tes sonorités résonnent dans nos mémoires.