En manque de quelque chose…

Charbel Rouhana sur la scène de l'USEK. ©Francois el Bacha, tous droits réservés.
Charbel Rouhana sur la scène de l'USEK. ©Francois el Bacha, tous droits réservés.

J’ai toujours pensé que l’Oud, instrument de musique Orientale, devait être accompagné par des paroles, un peu musiques byzantines en arrière fond. Cette pensée ne fait que me revenir à l’esprit lors des différentes représentations auxquelles on assiste, Marie Josée et Moi, comme ce 19 mai dernier. Il s’agissait d’un duo, Charbel Rouhana, considéré comme l’un des meilleurs oudistes actuels, – il serait également un neveu au bien connu Marcel Khalifé – et d’un autre oudiste mais plus jouer d’un autre instrument dont j’ignore le nom, sur la scène de l’Amphithéâtre Jean Paul II de l’USEK.

Que dire ? Permettez-moi d’être honnête. Peut-être le niveau entre les 2 joueurs d’oud est à mettre en cause, mais Charbel Rouhana dépassé son collège, qui était à la traine, on pouvait entre apercevoir les fausses notes par ci ou par là, on ressent les vibrations des cordes des différentes notes, non pas la note en elle-même, mais de la matière dont est faite la corde, une sorte de note « plastique ». Sur Charbel Rouhana, on ressent son amour pour cet instrument, la tendresse par laquelle il en joue, mais toujours est-il qu’on ressent qu’il manque quelque chose comme des paroles pour allier à cette musique, des sentiments explicatifs quant au thème, aux actes, et ainsi de suite. Cela serait comme avoir un opéra sans paroles lyriques, cela ne ressemblerait donc à rien à la fin. Une musique et des lyrics, c’est un mariage avec succès. Un instrument sans parole, c’est comme un amour « célibataire », sans bilatéralité.

Il faut dire qu’ayant mal dormi ce jour là, je peux être de mauvaise fois, mais à charge de chacun de jouer, vidéo à l’appui, comme celles postées ci-dessous.