Hindi Zahra en toute intimité

Ne connaissant pas trop Hindi Zahra et désirant toutefois assister à son spectacle, j’ai acheté des places un peu derrière en dépit de mes habitudes à me procurer des places les plus en devant de la scène que possible. J’ai été déçu en fait, d’avoir eu tord, de n’avoir pas acheté des places comme d’habitude, le spectacle étant bon et même excellent, le seul bémol étant que – comme d’habitude – il a débuté en retard, 8h30 au lieu des 8 heures indiqués sur le billet. Vous aurez donc compris que nous avons donc été agréablement surpris, en clôturant parfaitement les festivités de Pâques par ce spectacle aux différentes saveurs orientales et occidentales, avec une pincée de Jazz, Blues, le 24 avril dernier.

Que dire sur l’artiste? Le côté intimiste de la Scène du Music Hall, lui offrant la proximité du public convient parfaitement à cette voix claire mais néanmoins chaude et suave, sensuelle et veloutée, bercée du son-touche des guitares que nous avons découvert. Ce n’est pas sans rappeler les quelques grandes voix du Jazz. Des côtés de blues transcendés par la guitare, mais également du peu de Jazz mentionnés juste à l’instant, mélangés à des lyriques en anglais, en français voir en berbère, nous a donné l’occasion d’apprécier un subtil mélange dignes des grands maitres de la véritable World Music. Elle mérite donc amplement la Victoire de la Musique qui lui a été attribuée en février dernier comme artiste débutante.

D’origine marocaine, Hindi nous a pourtant fait un clin d’œil à nous libanais, indiquant qu’à l’annonce de sa prochaine venue au Liban, sa mère lui a chanté le fameux « Li Beyrouth » de Feirouz, pleine de nostalgie et d’amertume. Nous avons été un peu déçu qu’elle ne se risque pas à entamer cette chanson si chère à nos cœurs, et pour cause, ce n’est pas de la nostalgie qu’elle cherchait à nous transmettre, mais c’est de la joie que nous a communiqué Hindi Zahra avec son répertoire au cours de son spectacle, débutant avec le fameux « Beautiful Tango » au rythme certes lent mais néanmoins entrainant et qui l’a fait connaitre, égrainant ses différents tubes dont « Fascination » et « Set me Free » , ne permettant pas au public de rester sur sa faim même durant les quelques poses, demandant aux guitaristes l’accompagnant de nous subjuguer par leur jeu et pour finalement terminer par « Stand Up » provoquant à juste titre, une standing ovation de nous autres spectateurs, la scène et l’audience ne formant plus qu’un, une communion donc entre le public et les artistes sur scène.

Hindi Zahra au Music Hall, 24/04/2011. Leica M9, Summicron 50 mm
Hindi Zahra au Music Hall, 24/04/2011. Leica M9, Summicron 50 mm
Hindi Zahra au Music Hall, 24/04/2011. Leica M9, Summicron 50 mm
Hindi Zahra au Music Hall, 24/04/2011. Leica M9, Summicron 50 mm
Hindi Zahra au Music Hall, 24/04/2011. Leica M9, Summicron 50 mm
Hindi Zahra au Music Hall, 24/04/2011. Leica M9, Summicron 50 mm
Hindi Zahra au Music Hall, 24/04/2011. Leica M9, Summicron 50 mm
Hindi Zahra au Music Hall, 24/04/2011. Leica M9, Summicron 50 mm
Hindi Zahra au Music Hall, 24/04/2011. Leica M9, Summicron 50 mm
Hindi Zahra au Music Hall, 24/04/2011. Leica M9, Summicron 50 mm
Hindi Zahra au Music Hall, 24/04/2011. Leica M9, Summicron 50 mm
Hindi Zahra au Music Hall, 24/04/2011. Leica M9, Summicron 50 mm

Vous pouvez découvrir ici, le site de Hindi Zahra ainsi que sa page Facebook ici.

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