Tino Favazza et l’orchestre Oriental Roots : Une fusion de musique orientale et occidentale signée Michel Elefteriades

Un sage avait dit qu’il n’y a rien de nouveau sous le même soleil. Tout existe déjà, et sommeille dans la nature ; du remède, aux inventions les plus sophistiquées, aux œuvres d’arts à l’état brut. Mille et une combinaisons naturelles n’ont jamais été composées, attendant qu’un génie les imagine et les concrétise, composant de la sorte avec mère nature un art suprême … la beauté.Il en est ainsi du nouveau spectacle orchestré par l’empereur du Nowheristan, qui excelle dans l’art d’insuffler la vie à des mélodies insolites reposant dans l’espace artistique. Qui aurait imaginé qu’un jour, un ténor sicilien entonnerait la légendaire Aatini Nay wa Ghanni chantée par Feyrouz, ou que des muwashshah arabo-andalous se marieraient sponte sua aux barcaroles, aux arias et aux musiques de films illustres ? Michel Elefteriades l’a conçu, et le spectacle de « Tino Favazza et l’Oriental Roots Orchestra » a vu le jour.

Le ténor italien à la voix saisissante a enchanté son public avec quatre spectacles donnés du 30 mars au 2 avril au Casino du Liban, accompagné par l’orchestre Oriental Roots, vêtus tous de la tenue officielle du Nowheristan, sous l’œil prévenant de sa majesté. Tout concourrait à procurer une atmosphère à la fois chaleureuse et solennelle, naturelle et somptueuse, à l’allure tantôt levantine, tantôt ponantaise.

Le florilège de mélodies classiques et populaires qui a rythmé la soirée convainc le spectateur, pris par surprise, que ces musiques ô combien différentes, sont nées pour se fondre ainsi l’une dans l’autre et former un nouveau genre musical au carrefour entre l’Orient et l’Occident.

Dans l’attente d’un prochain spectacle, les amateurs de ce genre musical nouveau peuvent se procurer le cd « Tino Favazza and the Oriental Roots Orchestra » de toutes les branches du Virgin Megastore au Liban, où il a atteint actuellement le top 1 des ventes.

Texte: Ishtar

Photo: Frenchy